Le candidat démocrate à la Maison Blanche, qui affrontera Donald Trump en novembre, a confirmé, mardi, qu’il avait choisi la sénatrice de Californie, Kamala Harris, pour être sa vice-présidente.

De candidate à la présidentielle à potentielle vice-présidente. Joe Biden a choisi la sénatrice de Californie, Kamala Harris, comme colistière pour l’élection présidentielle américaine de novembre, a-t-il annoncé, mardi 11 août, sur Twitter.

Forte d’un parcours brillant, digne du meilleur rêve américain malgré des chapitres controversés, la sénatrice de 55 ans qui rêvait de devenir la première présidente noire des États-Unis tentera finalement en novembre, à ses côtés, de devenir la première femme vice-présidente.

Mais avec toujours, sans doute, un œil sur la présidentielle de 2024 et l’espoir de briser, alors, l’ultime plafond de verre.

Pionnière

« Ma mère me disait souvent : Kamala, tu seras peut-être la première à accomplir de nombreuses choses. Assure-toi de ne pas être la dernière », aimait à répéter Kamala Harris lors de sa campagne malheureuse pour l’investiture démocrate.

Depuis les débuts de sa carrière, cette fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne accumule les titres de pionnière.

Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays.

Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l’histoire américaine.

La sénatrice de Californie prendra la parole le 19 août lors de la convention d’investiture, que le parti démocrate tiendra en ligne pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

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