Face à la situation socio-politique, que traverse le pays, le mouvement des forces sociales de Guinee était ce week-end devant les hommes de médias. Une rencontre au cour de laquelle, plusieurs points ont été debattu. Il s’agit des points liés notamment à grogne des travailleurs du port autonome de Conakry, qui demandent l’annulation par les autorités gouvernementales de la convention de concession d’une parti du port, la crise au sein de la cour constitutionnelle, l’affaire de détournement à la Banque Centrale mais aussi la marche de protestation des citoyens réprimée à Mandiana. Sur ces questions, cette dynamique de la société civile interpelle le gouvernement à agir.
« Les forces sociales de Guinée invitent le président de la République en tant que garant du fonctionnement des Institutions républicaines, à ne pas cautionner cette forfaiture qui ne lui fera pas honneurm.
Ils exigent qu’aucune élection remplaçant Kelefa Sall ne soit organisée au sein de la Cour Constitutionnelle.
Ils prennent à témoin l’opinion nationale et internationale des menaces et risques réels d’une crise politico-institutionnelle qui pourrait engendrer des violences dans le pays.
Ils demandent au peuple de Guinée, à la classe politique, aux syndicats, à la société civile, aux religieux, aux jeunes et aux femmes de se lever dès maintenant pour interrompre cette machination qui n’honore pas notre jeune démocratie.«
Oumar Sow
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