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Le bras de fer, qui oppose le gouvernement au syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée pousse certains acteurs à réagir. C’est le cas de l’ancien président de l’INIDH, qui ce vendredi 2 novembre dans les  » Grandes Gueules » a interpellé la responsabilité de l’Etat pour une sortie de crise.

« Moi sa m’inspire beaucoup de crainte, parce que quelque soit l’issue de se bras de fer, je crains que l’Etat n’en souffre sérieusement dans son autorité, parce que si l’Etat parvient à étouffer la grève, ça veut dire que les partenaires sociaux perdront toutes forces. Donc, il n’y aura plus pratiquement de contre-pouvoir. Et l’Etat à lui seul obtiendrait droit de vie et de mort sur son peuple. Ce qui est contraitre à tout principe démocratique » a laissé entendre Dr Mamady Kaba.

Plus loin, il affirme que l’Etat n’a pas le droit d’affaiblir les partenaires sociaux. Selon Mamady Kaba, il faut permettre aux partenaires d’exister et de rester crédible.

« Si l’Etat mise sur le temps, on n’a que deux option. La première, c’est que le ras-le-bol pousse les élèves et leur famille dans la rue, chose qui pourrait conduire à la catastrophe. En ce moment là, le pouvoir et le SLECG seront tous les deux discrédité aux yeux de la population. Maintenant si c’est l’Etat qui opte pour la force pour que la grève s’essouffle pour vue que les cours reprennent normalement sans rien ceder aux grevistes, alors l’Etat aura contribué à la destruction des mouvements de grève. Donc, à partir de ce moment la Guinée n’aura plus que la force à toute revendication parce, qu’il n’y aura plus de syndicats pour porter la voix de travailleurs, parce que dès que vous aller vouloir partir en grève personne ne vous suivra » a-t-il précisé.

Par ailleurs, l’ancien patron de l’INIDH conseil au gouvernement de tout faire pour ne pas étouffer les contre-pouvoirs.

Planetenews.info

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