Comme redouté par l’opinion, c’est au même scenario auquel on a assisté ce jeudi 22 novembre 2018, entre forces de sécurité et enseignants. Pour ce troisième sit-in annoncé, ces forces de sécurité n’ont pas donné de chance aux manifestants. Elles ont rapidement bloquée ces derniers juste à quelques minutes du point de départ pas loin de la direction préfectorale de l’éducation lieu prévu pour ledit sit-in. S’en est suivi d’altercations et heurts. Repoussés sur une distance considérable, ces enseignants ont été finalement dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Quelques enseignants ont été interpelés et conduits à la gendarmerie territoriale de Kindia.

Sur les raisons de ce nouveau blocus des forces de sécurité, Abdoulaye Bah, membre de l’union préfectorale du SLECG parle d’intimidation et de violation des droits de grève. A la question de savoir si les autorités ont été informées de la tenue du sit-in de ce jeudi, le leader syndical estime qu’ils ne sont pas obligé d’informer les autorités au moment où les directives viennent du secrétariat général du SLECG en temps de grève. Au nom de ses collègues grévistes, le syndicaliste rassure que les dispositions vont être rapidement prisent pour la libération des enseignants interpelés.

Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia

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