Des miliciens houthis ont lancé une attaque ce jeudi 1er août, contre un défilé militaire à Aden, la principale ville du sud du Yémen et siège du gouvernement loyaliste. Selon des sources médicales et sécuritaires, au moins 20 personnes ont péri.
Des miliciens chiites houthis ont tiré un missile et lancé une attaque de drone contre un défilé militaire à Aden, principale ville du sud du Yémen et siège du gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite, jeudi 1er août. Au moins 20 personnes, dont un membre de l’état-major, sont mortes dans cet incident, alors que des attaques suicides ont également eu lieu dans la même ville.
Un journaliste de Reuters a recensé les corps de neuf victimes sur le sol après l’explosion, qui s’est produite dans un camp militaire soutenu par les Émirats arabes unis, membres de la coalition conduite par les Saoudiens en lutte contre les Houthis. Une source militaire progouvernementale a précisé qu’un membre de l’état-major avait péri dans l’attaque.
L’attaque a fait au moins 20 morts, selon une source sécuritaire. Des dizaines de blessés ont été dirigés à l’hôpital d’Aden « après une explosion dans les environs », a tweeté l’ONG Médecins sans frontières.
« L’explosion s’est produite derrière le podium sur lequel la cérémonie se déroulait au camp militaire d’Al-Jalaa dans le district de Bouraïka à Aden », a dit le journaliste de Reuters.
L’attaque contre la caserne Al-Jalaa a été menée par un missile et un drone, selon des sources des services de sécurité yéménites et la chaîne de télévision Al-Massirah des rebelles houthis.
La chaîne Al Massirah a ajouté que ce défilé « devait servir à préparer une offensive contre Taëz et Dalea », deux provinces tenues par les rebelles chiites, a ajouté la chaîne de télévision.
Une autre attaque s’est produite jeudi dans un autre quartier d’Aden où l’explosion d’une voiture piégée a coûté la vie à trois soldats dans un commissariat.