Le département de la sécurité et de la protection civile vient de présenter des groupes de jeunes de différentes nationalités qui ont été arrêté suite à une descente de policier du côté de Kagbelen commune urbaine de Dubreka et à Kountya dans la préfecture de Coyah.
A en croire les autorités, ces personnes au nombre d’une centaine ont été interpellée entre les deux derniers jours par une équipe des forces de l’ordre
« Le mardi 22 et mercredi 23 octobre 2019, une descente de police a permis de découvrir et d’interpeller respectivement 57 et 84 sujets étrangers africains et guinéens soit 141 individus confinés dans les concessions aux périphéries de Conakry. Parmi les interpellés il y a 84 Bissagais, 46 Sénégalais, 09 guinéens, (1) Burkinabè et (1) Gambien », a notifié Mamadou Camara, contrôleur Général de police.
Face à cette situation selon le porte-parole de la police, le Procureur Général a été informé qui ensuite a ordonné l’ouverture d’une enquête.
« Les premières auditions menées par des officiers de police judiciaires révèlent une présence insolite et suspecte. Cette opération prouve à suffisance la récurrence d’infiltration de corps étrangers tant à Conakry que dans les grandes villes de l’intérieur », a affirmé le porte-parole de la police Mamadou Camara.
Les mis en cause par contre disent être présent sur le sol guinéen dans le cadre des activités de l’entreprise ‘’QNET’’. C’est le cas d’un leur notamment un guinéen qui leur aurait logé et se faisant passer pour leur tuteur.
« Ces gens sont venus, ils ont cotisé pour trouver une maison et se loger. Je ne suis pas responsable de quelqu’un. Ils sont venus en Guinée par le canal de leurs amis mais pas moi. Ils sont venus pour travailler avec QNET, qui est une entreprise de vente en ligne. Je me suis retrouvé dans cette situation parce que le chef de mon quartier m’a convoqué et je me suis vu dans ce problème », a expliqué Ibrahim Condé, networker.
Par ailleurs, les autorités du département ont donnée des instructions à l’ensemble des services de sécurités pour traiter d’éventuel cas de dénonciation avec rapidité et professionnalisme le tout caractérisé avec une tolérance zéro.
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