Dans la dynamique d’éradiquer et de prévenir les violences en afrique et plus particulièrement en Guinée, une conférence débat au tour de la question a été initiée ce vendredi 28 juin dans la commune de Matoto. Une rencontre d’échange au cours de laquelle les porteurs du projet ont discuté avec les jeunes ainsi que des religieux sur les causes et conséquences liées au phénomène.
L’objectif visé par ce projet est de former, d’informer et de sensibiliser des jeunes à la base sensé être des potentiels candidats à la radicalisation mais aussi de l’extrêmisme violent. « Ce que nous voulons vraiment de ses jeunes, qu’il comprennent effectivement qu’il y a plusieurs facteurs de manifestation de la radicalisation. Parlant des facteurs, ils sont d’ordres individuels et collectifs. Quand on parle de ses facteurs individuels, ça peut se manifester par les frustrations, l’isolement et tant d’autres. Quand nous prenons les facteurs collectifs, ça peut être par exemple l’exclusion sociale et autres facteurs. Donc, nous voulons que les jeunes comprennent les causes, les consequences de la radicalisation ainsi proposer des solutions qu’il faut pour lutter contre la radicalisation. Quand on parle des ses solutions, il faut prôner ce qu’on appele la tolérance religieuse, prôner la laïcité et d’autres pistes comme solution. » A confié Aboubacar Tiro Camara, point focal du projet dans la commune de Matoto.
Pour le secrétaire général de la commune de Matoto, vu la situation actuelle que traverse le pays, ces jeunes venus prendre part aux débats doivent se transformer en messager de paix. « Il ne s’agit pas de faire des conferences, il faut se vêtir en messager de paix pour véhiculer les messages dans les quartiers au niveau des jeunes, qui ne sont pas avec eux et surtout pour que ceux-ci puissent être des ambassadeurs de la paix. Sans la paix, il n’ y a pas de développement. » A déclaré Sékou Conté, secrétaire général Mairie de Matoto.
Ce projet est une iniative du gouvernement guinéen, qui a bénéficié de l’accompagnement financier du système des Nations-Unies à travers le fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix et la démocratie. Une action salué par les participants. « C’est une très belle initiative de sensibiliser les jeunes face à cette flambée de violence aux sein de nos communauté. Donc, il faudrait prendre des mesures de préventive pour éradiquer le phénomène. Un pari, qui peut être gagné en appelant les jeunes au tour d’une table afin de leur montrer l’inconvénient de la violence sur la nation. » A laissé entendre Kadiatou Tounkara, participante.
A préciser, que ce projet est piloté par le Réseau (COJELPAID) à travers ces animateurs et points focaux des différentes communes. Il est accompagné par des partenaires techniques et financiers à savoir, UNFPA, l’OIM, l’UNESCO.
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