Malgré la menace de sanction du gouvernement à l’endroit des enseignants grévistes, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée n’entend pas baisser les bras. Dans une sortie médiatique ce vendredi 05 octobre 2018, le secrétaire général adjoint du SLECG maintien le mot d’ordre de grève illimitée.
« Vraiment le ridicule ne tue pas. Celui, qui a annoncé que les enseignants qui ne seront pas en train d’enseigner ne seront pas payés, l’a dit à son propre nom. Il n’a pas cette qualité. Je rappele, que la grève est constitutionnelle. Face à ces multiples menaces, nous n’avons pas peur et nous demandons à tous les enseignants de continuer à rester chez eux tout en continuant d’observer le mot d’ordre de grève de Kassa à Yomou. Et cela dans le seul but, que nos droits soient respectés, parce que la Guinée est à nous tous » a laissé entendre Oumar Tounkara.
A la question de savoir qu’est-ce qui bloque les négociations ? Le Camarade précise.
« Le gouvernement refuse catégoriquement de parler des (8) millions, qui sont négociables alors que s’était le point nodal de nos revendications. Dans la mesure où le gouvernement arrivait à licencier où a geler les salaires de enseignants, qui participent à la grève, le secrétaire général adjoint du SLECG reste serein.
« Vous savez, que cette action est une utopie, c’est impensable et impossible car nous sommes dans un monde contemporain dans lequel la grève est permise par la constitution. »
Au cas où cette décision du gouvernement sera mise en exécution, le SLECG promet de réagir et l’opinion nationale et internationale sera prise à temoin a confié Oumar Tounkara.
Oumar Sow
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