Face aux hommes de médias, le candidat de l’UFDG aux dernières élections communales à Kindia, est revenu sur sa mésaventure vécue dans la nuit du mardi 16 octobre 2018. A en croire Abdoulaye BAH, c’est dans les environs de 19 heures après une journée émaillée de violences à travers plusieurs quartiers de la commune urbaine, qu’il a reçu à domicile la visite d’hommes munis d’armes de guerre « une unité spéciale cagoulée à franchit mon portail alors que je venais juste d’allumer mon petit moteur pour suivre le journal. Avec des coups de feu à balles réelles provenant d’armes de guerre appelées PMAK et des gaz lacrymogènes, ces assaillants ont pénétré ma concession dans le but de me rechercher et me tuer en disant en poulard et soussou ‘’on va te tuer’. Mon papa est sorti pour leurs dires d’arrêter de violer le droit des autres. Pendant qu’on était tous maintenant refugiés dans les maisons, ils se sont dirigés vers ma maison principale où je m’étais caché en tirant à bout portant. Ma garde personnelle à répliquer et entre temps ils ont pris la fuite » raconte Abdoulaye BAH.
Avec les cartouches des balles tirées qu’il tenait en mains en guise de preuve, Abdoulaye BAH estime que sa vie est menacée et qu’il est la cible d’assassinat. Par conséquent, la tête de liste de l’UFDG demande protection de l’Etat.
A la question de savoir quelle sera la suite que le parti compte donner à ces évènements, Abdoulaye BAH répond que la décision revient au bureau national qui a été saisi des incidents au moment où celui-ci se déroulaient au même titre que le procureur de Kindia. Le candidat souligne par contre que quel que soit cette décision, elle sera dans la légalité c’est-à-dire en donnant force à la loi. Quant à savoir quel moyen les gardes personnelles ont utilisés pour repousser les assaillants, Abdoulaye BAH affirme que c’est à travers des armes traditionnelles autrement dit des fusils de chasse.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Abdoulaye BAH rejette en bloc l’élection de Mamadouba BANGOURA au poste de maire et se dit le seul maire de Kindia jusqu’à preuve contraire.
Tout en restant mystérieux sur les prochaines stratégies du parti, Abdoulaye BAH condamne et déplore les violences qui ont émaillé Kindia depuis le lundi 15 octobre 2018. « Les guinéens n’ont pas besoin de se faire la violence pour des raisons politiques » déclare-t-il.
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia
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