Malgré la campagne d’assainissement initiée par le gouvernement le dernier samedi de chaque mois, des rues et marchés de la capitale Conakry restent insalubre. La preuve en est que le pont de Madina est menacé sous l’effet de la carbonisation des ordures, qui sont d’ailleurs le plus souvent calciné à ce nouveau. Une situation, qu’à désapprouvé ce jeudi 29 novembre 2018 des citoyens.
La capitale Conakry reste confrontée à des tas d’immondices. Rien qu’en faisant le tour des artères plubliques, le constat se fait sentir. Partout, des dépotoirs anarchiques sont créés. Au marché « Avaria » par exemple sous le pont des citoyens et les ordures se disputent la place des vendeuses. Un état de fait, qui pousse des citoyens à reagir.
« Nous, on a pas les moyens. Donc, on a pas la solution. Même si on dit aux gens, qui viennent jeter les ordures ici de ne pas le faire, il ne comprennent pas. Même l’équipe de ramassage, ils ne peuvent rien faire. Il faut que les ordures soient ramassés tous les jours » a laissé entendre Mamadou Djouma Barry, citoyen.
Même difficulté au niveau des usagers de la route, qui ont du mal à se frayer du chemin. Face à cette présence massive des ordures, le pont du plus grand centre de négoce est menacé. Une menace, qui intervient suite à la brûlure des immondices, qui selon des citoyens peut exposer la population à des risques de maladies.
« Quand je vois les ordures là ici, j’ai peur pour ma santé ainsi que celle des personnes qui vivent ici et pourtant nous cohabitons avec ces ordures. La mauvaise gestion de ces ordures provient des personnes, qui les produisent. En principe si la poubelle est pleine nous ne devrions pas continuer à deverser les ordures à côté. La où sommes, on est exposé à toutes sorte de maladies » a déploré Pévé Béavogui, citoyen.
D’ailleurs, la question que l’on se pose est de savoir à qui la faute entre l’Etat et la population, qui se rejettent tous la responsabilité de cette insalubrité.
Planetenews.info
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