Dans un entretien accordé récemment au site d’information platenews.info, le secrétaire général de la FESABAG parle de la division, qui règne au sein du mouvement syndical notamment depuis l’augmentation du prix du carburant à 10 mille francs guinéen le litre à la pompe. Une interview au cours de laquelle, il est revenu sur les raisons de sa désolidarisation aux mouvements syndicaux.
‘’Quand, nous avons décidé qu’on allait déclencher une grève par rapport à l’augmentation du prix du carburant à la pompe, moi j’étais dans ma voiture, lorsque j’ai entendu, le président du comité de négociation dire, qu’ils ont défini une stratégie, c’est la grève perlée, c’est le service minimum. Je me suis déplacé pour venir voir le comité de négociation, pour dire que la grève perlée n’est pas adapté en Guinée, ça, c’est pour l’occident, nous c’est les grèves générales illimités. Je leur ai dit, que le service minimum n’est pas adapté dans les banques, le métier de banquier commence par la caisse les retraits et versements. C’est-à-dire, lorsque la banque est ouverte, vous pouvez venir faire des retraits et des versements et là, il n’y a pas de grève faut pas qu’on se ridiculise. Je leur ai dit qu’il faut qu’on se retrouve, pour redéfinir une bonne stratégie, ça c’est un. »
»Deuxièmement, je leur ai dit que le comité de négociation est obsolète. Il n’y a que des fonctionnaires, qui sont ensemble depuis une dizaine d’années et qu’il faudrait qu’il ait le secteur privé afin de pouvoir discuter des questions économiques, que eux, ils ne peuvent pas discuter. Après avoir évoqué un certains nombres de préoccupations, le président du comité de négociation m’a dit qu’il fait que ce qu’il veut. Ensuite, je suis allé voir les secrétaires généraux à savoir Luis Mbemba Souma et Amadou Diallo et les autres membres, pour leur dire que suis préoccupé par la réaction du président du comité de négociation en la personne de Mamadou Mansaré. Et quand la discussion était chaude, lui-même est sorti pour dire écouté, la FESABAG si elle veut, elle participe, si elle veut, elle ne participe pas, c’est une goutte d’eau dans l’océan. Face à ces propos, je me suis déplacé en tant que syndicaliste responsable, j’ai réuni mon bureau nous avons échangé sur tous les contours du sujets, qui ont été mis en lumière. Par la suite, nous avons convoqué tous les acteurs du secteur financier guinéen à la bourse du travail. Vous savez chat échaudé craint l’eau froide, vu qu’ils ont été trahit en 2016, ils ont dit si c’est comme ça, nous ne participons pas. Donc, mandat a été donné au bureau exécutif de se désolidariser de cette crève étant donné, que nous n’avons pas été écouté, il n’y a pas eu de concertation et nous sommes dit, qu’on ne peut pas participer dans cette condition. C’est ce qui a fait, que nous nous sommes désolidarisés du mouvement. »
A laissé entendre Abdoulaye Sow, secrétaire général de la Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG).
Oumar Sow
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