La Côte d’Ivoire est dans l’attente des résultats des élections municipales et régionales d’hier. Une attente dans une ambiance post-électorale tendue. Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées ce dimanche 14 octobre dans des affrontements entre forces de l’ordre et partisans d’un candidat indépendant, dans l’ouest du pays. Samedi, une autre personne a été tuée à l’arme blanche, à Lakota, dans le centre du pays.
Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des affrontements entre forces de l’ordre et partisans d’un candidat indépendant dans la région de Séguéla, dans l’ouest du pays. Les partisans du candidat mécontents de l’issue du vote ont bloqué une route. Sommés de dégager le passage, les manifestants s’en sont pris ensuite aux gendarmes qui ont riposté.
Hier pendant le vote, un homme avait déjà été tué. C’était à Lakota dans le centre du pays dans des violences entre partisans de deux candidats rivaux.
C’est dans ce contexte que les premiers résultats des municipales sont en ce moment proclamés commune par commune par la CEI. Des résultats contestés par le PDCI avant même leur proclamation.
Maurice Guikahué son secrétaire exécutif a déploré devant la presse le climat de menaces et d’intimidation contre ses militants qui avait prévalu hier dans certaines communes. Le PDCI dénonce aussi « un braquage des résultats » qui se profile. Une défiance donc vis-à-vis du processus de compilation des résultats, en particulier ceux du Plateau. Le PDCI indique par ailleurs qu’il déposera des recours en justice pour les circonscriptions dont il conteste les résultats.