La lutte contre la criminalité étant l’une de préoccupation essentielle,  l’appareil judicaire guinéen est de nos jours confronté à de nombreuses difficultée. Face cette situation, le ministère de la justice en partenariat financier avec le pays PNUD a organisé ce mercredi 31 novembre 2018 à Conakry, un atelier de relecture et de validation des textes d’application de la loi portant prévention, détection et répression de la corruption.

C’est le ministre Maitre Seick Sako, qui a présidé le lancement des travaux de ce seminaire qui va durer 3 jours. Pour le Directeur Nationale de la législation, il s’agit fondamentalement de trois textes qui sont important, le premier porte sur la déclaration du patrimoine par les personnalités autres que celles visées par l’article 36 de la constitution, le deuxième texte porte sur les attributions, le fonctionnement et l’organisation de l’agence nationale de lutte contre la corruption et le troisième porte sur les procédures de réception des plaintes, des dénonciation et la protection des lanceurs d’alerte. Je pense qu’il y a quand même, une réalité évidente, chacun de nous a conscience du danger de la corruption dans notre société aujourd’hui, de ce que ça fait perdre à l’État par an. Mais cette lutte doit être accompagnée par la prise en compte de trois exigences, la première, il y a une volonté de lutter contre la corruption, la volonté a été exprimée par le président de la République, qui a poussé l’adoption de la loi 041 du 04 juillet 2017 portant prévention, détection et la répression de la corruption et des infractions assimilées. En résumé, c’est pour dire que si nous voulons parfaire notre législation, améliorer le contenu de nos textes, il faut s’inscrire dans un esprit participatif, c’est pourquoi nous avons organisé cet atelier de trois jours pour revoir, donner avis  concernant les trois textes dont je viens de citer.

Pour le ministre  Me Cheick Sako, se dit heureux de l’ouverture de cet atelier de relecture de la loi de 2017 de lutte contre la corruption, il est temps que les textes d’application soient pris dans ce sens, c’est-a-dire, les décrets et les arrêtés qui vont suivre, grâce à l’aide de notre partenaire PNUD. Il faut qu’on montre que notre pays ne sera plus à la remorque et que dans ce pays nous luttons contre ce phénomène qui est à la fois africain et mondial. Il n’y a pas mal de procédure aujourd’hui pendantes devant les juridictions, d’agent d’Etat qui sont poursuivis pour des faits de corruption, des personnalités pas des moindres.

Ibrahima Sory Camara

656898121

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