La Guinée s’active pour l’opérationnalisation du « Guichet Unique » du foncier, de la construction et de l’habitation. C’est dans cette obtique, que s’est ouvert ce mercredi 19 juin 2019, un atelier d’une journée axé sur le diagnostic du foncier.
C’est une rencontre de travail, qui permettra au pays d’être au même niveau que les autres en matière d’obtention de titre de propriété, de contrats fonciers ruraux et de permis de construire. « Le rapport, qui fait objet de ce présent atelier permet de comprendre les procedures pratiquées pour l’obtention du titre de propriété foncière et du permis de construire. Le document propose des solutions appropriées pour leur amélioration. Le rapport permet également d’identifier les contraintes et les sources d’efficacités découragent les investissements dans le secteur agro-alimentaire. Enfin, il permet de mieu saisir les enjeux liés à l’opérationnalisation du « Guichet Unique » du foncier de la construction et de l’habitation. » A laissé entendre Alpha Mamoudou Bah, représentant de la Société Financière Internationale.
Un seminaire, qui aux yeux du ministre en charge des investissements et des partenariats publics privés, vise à favoriser le climat des affaires. « Au niveau du foncier, c’est extrêmement important qu’il ait un « Guichet Unique » du foncier, de la construction et de l’habitation. Il va faciliter les demarches pour permettre plus d’efficacités. Il va aussi apporter de la transparence pour éviter que le foncier ne devient désormais un facteur bloquant l’amélioration du climat des affaires« . A confié Gabriel Curtis, ministre des investissements et des partenariats publics privés.
Pour le ministre de la ville et de l’aménagement du territoire, le constat révèle ce dernier temps que la délivrance titres foncier et de permis s’améliore. Par ailleurs Dr Ibrahima Kourouma, a précisé que seulement 2,5% sur 3% de personnes résident en Guinée possèdent des titres fonciers. Un état de fait qu’il promet de resoudre. »L’objet aujourd’hui est de passer d’ici 5 ans de 2,5% à 30%, cela nécessite naturellement des efforts. Le débat qui va avoir lieu, il faut qu’il soit de taille. Il faut qu’il soit celui, qui pose tous les problèmes et qui défini réellement les difficultés que nous avons pour nous tracer une ligne nous permettant de pouvoir améliorer ce cadre de travail de sorte que les populations soient tentées de venir bénéficier des documents, qui constitue une sécurité pour eux. » A-t-il expliqué.
Un débat d’idée, qui a connu la présence des cadres de certains départements ministériels, des ONG, ainsi que des acteurs, impliqués dans les questions foncières en République de Guinée.
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