Le constat en Guinée révèle, que les journalistes ne sont pas assez protégé. La preuve en est, qu’ils font l’objet d’interpellation de la part de certains acteurs suite à des articles de presse. Pour des responsables d’associations de médias, ils est temps pour les journalistes de prendre des dispositions contre ce qu’ils qualifie de prédateurs de la liberté de la presse.
Malgré la dépénalisation du délit de presse en Guinée, des journalistes continuent d’être arrêté et incarcéré en longueur de journée. « Ça fait combien d’année, qu’on a la dépénalisation des délits de presse ? Ça fait combien de temps qu’on dit aux gens qu’en matière de la presse, qu’il n’y a pas de contrôle judiciaire, qu’il n’y a pas de détention préventive ? » A fustigé Moussa Iboun Conté, journaliste.
Pour Moussa Iboun Conté, toutes ces interpellations et détentions arbitraires ne se font pas sans la complicité de certains journalistes et patrons de presse. « Ce sont des patrons de presse, qui sont des loups dans la bergerie, qui sont à la base de cet état de fait, mais chacun de nous est coupable de cette situation parce que nous les connaissons et nous refusons de les denoncés et de la combattre. » A déclaré Moussa Iboun Conté.
D’après Moussa Iboun Conté, de décembre jusqu’à nos jours, il ya eu plus de 14 procès intenté contre les journalistes, qui ont conduit au même nombre de condamnation.
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