L’opération de dégagement des lits de marigots entamée par le ministère de la ville et de l’aménagement du territoire se poursuit dans les différentes municipalité de Conakry.
Dans la commune de Matam, les caterpillar, ont laissé des traces un peu partout. Des maisons, boutiques, et autres lieux n’ont pas été épargnés. Même si certains citoyens reconnaissent que l’État est dans son rôle, mais ils disent être surpris par cet acte.
« Nous savons, que c’est qui est garant de tout, mais nous devons être informé pour qu’on puisse prendre des dispositions. Notre chef de quartier ne nous a jamais dit, qu’il y’a une opération de démolition en cours. Alors ils sont venus tombé sur nous ici et ils disent depuis quatre mois qu’ils ont informé le chef de quartier. Mais lui, il nous a rien dit. » A déploré Fanta Sankon habitante du quartier.
Au delà des bâtiments touchés, certains jeunes ont vu leur salon de coiffure partir sous les coups des machines.
« Ce qu’ils ont fait ici, ce n’est pas du tout bon. C’est ici je me débrouille, mais aujourd’hui ils ont tout gatté. Et c’est ce qui me permettait de ne pas penser à aller en aventure. C’est ce qui fait aujourd’hui beaucoup de jeunes quittent le pays. C’est difficile. » A expliqué Sékou Diallo. Il faut qu’aujourd’hui, ces citoyens soient dans une déception. Et ils tendent la main à l’État afin de les accompagner.
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