Au Soudan, les porte-drapeau du mouvement contestataire ont appelé à la « désobéissance civile » à partir de ce dimanche 09 juin, pour faire pression sur l’armée au pouvoir.
En réponse à la répression brutale de l’armée au pouvoir cette semaine et au lendemain de la visite à Khartoum du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les chefs de la contestation au Soudan ont appelé samedi à la « désobéissance civile ».
L’Association des professionnels soudanais (SPA), acteur majeur de l’opposition civile, a indiqué dans un communiqué que ce mouvement « commencera dimanche et ne se terminera que lorsqu’un gouvernement civil aura été annoncé ».
Pour la SPA, la désobéissance civile constitue « un acte pacifique capable de mettre à genoux le plus puissant arsenal d’armes au monde ». La forme que prendra cette « désobéissance civile » n’a pas été précisée, alors que les rues de Khartoum sont quasi désertes depuis lundi en raison de la répression.