Une importante quantité de riz et de sucre pourris a été découvert ce jeudi 23 mai 2019 dans un magasin de stockage à Madina-Biussoura, dans la commune de Matam. L’oeuvre est des services spéciaux de lutte contre la drogue, la criminalité et le grand banditisme. « C’est une découverte, qui a été faite par mon service de renseignement qui m’a informé de l’existence dans un magasin de riz et de sucre reconditionné. Aussitôt, une mission d’investigation a été mise sur pied. La mission s’est rendue sur les lieux pour constater la présence de ses différents produits. Il s’agit du riz, qui est importé par une société appelée « Sounden. » C’est une qualité de riz, qui n’est pas connu. Donc, le mis en cause achetait des emballages de marque « Ciao » qui est officiellement connu en Guinée et très consommée. Il transvasait le riz, qui se trouvait dans le sac « Sounden » dans les sacs « Ciao ». Une manière pour lui, de faciliter l’écoulement de la marchandise sur le marché. Il y a également deux qualités de sucres dont-il fait la même chose. Il achète sur le marché boir, les emballages dans lesquels se trouve le sucre très chair, il prend la mauvaise qualité qu’il transvase dans le sac, qui coûte très chair. » A laissé entendre, Mohamed Manzo Mansaré, commissaire principal de police.
Une acte, qualifié de contre façonnage par le chargé de la communication au département des services spéciaux, lutte contre la drogue, le crime organisé et l’ORDEF. Le mis en cause reconnaît avoir dans le magasin du riz ainsi que des sacs de sucre impropres à la consommation. « C’est l’effet de humidité sur les sacs. Comme, c’est moi qui gère le magasin, j’ai expliqué à mon frère le patron des lieux. Il m’a dit de ne pas vendre. Il m’a aussi intimé de ne pas chercher le sac de quelqu’un pour mettre dedans. Il m’a dit qu’à son retour, il allait envoyer un expert pour vérifier. Moi, je n’est fait que mettre le riz et le sucre dans ces sacs. Ce n’est pas moi, qui est apporté ces sacs, c’est la personne chargée de coudre les sacs. J’admais, que le riz à des moisissures. Je demande pardon. » A expliqué Mamadou Cellou Sow, commerçant.
Une découverte, qui intervient en cette période de Ramadan où ces deux denrées destinées à la consommation sont prisées par la population en Guinée.
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