Le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir a regagné la Guinée ce jeudi 27 août. A sa réception à l’aéroport Conakry-Gbessia, Dr Ousmane Kaba, est revenu sur les raisons de son retour au pays mais aussi les difficultés auxquelles il a été confronté avec la fermeture de la frontière Guineo-malienne.
En séjour à l’intérieur du pays depuis quelques semaines, où il a décidé de se rendre à Siguiri pour les hommages de feu Mamadi Diawara, le président du PADES, lors de son trajet pour le Mali, a été confronté dit-il aux fonctionnaires maliens au niveau de la frontière qui l’on refoulé.
«A mon retour du Mali, j’ai été confronté à des fonctionnaires qui m’ont refoulé à la frontière. Ce qui m’a d’ailleurs étonné, parce que j’ai pensé que la CEDEAO avait fait un embargo sur le Mali pas sur les guinéens», a confié Dr Ousmane Kaba.
A travers ce retour sur Conakry, le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir, entend mettre l’occasion à profit pour se consacrer également aux préparatifs des formalités à remplir pour sa participation à la présidentielle d’octobre.
«J’en ai profité pour prendre quelques jours de repos, parce qu’il faut déposer les dossiers pour la candidature à la présidence de la République, conformément au mandat que le PADES m’a donné. Le parti a déjà décidé d’avoir son candidat à la présidence de la République. Donc, c’est évident que nous allons déposer notre dossier dans les jours à venir conformément à la loi. Nous allons commencer le combat avec beaucoup de vigueur et de force», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le leader du PADES a déploré l’Etat de vétusté des infrastructures routières de la Guinée, qui selon lui, pousse certains guinéens à voyager dans l’avion sur Bamako avant d’emprunter la route pour joindre les villes notamment de la Haute-Guinée.
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