La journée des Etats Généraux de la jeunesse diocésaine sur la migration irrégulière en Guinée s’est tenue ce vendredi 1er novembre à Conakry. Une initiative de l’Organisation Catholique pour la Promotion Humaine qui est financé par la conférence épiscopale d’Italie. La démarche vise à apporter une contribution à la réduction d’un problème d’actualité qui endeuille tant de familles, de communautés, de régions, dans le monde.

La problématique liée à la migration irrégulière inquiète plus d’un. C’est dans cette dynamique qu’une journée de réflexion sur la question a été initié au centre de l’archevêché à Kaloum.

« Des jeunes venus des différentes préfectures et des paroisses de notre archidiocèse sont appelés à échanger au cours de cette journée sur un de préoccupation nationale et international qui est la migration irrégulière. En vous invitant à prendre part à cette activité, notre église famille de Dieu en Guinée, à travers l’OCPH- Caritas-Conakry, veut d’une part montrer sa préoccupation au phénomène de la migration irrégulière dans notre pays et d’autre part confier à cette jeunesse une lourde tâche qui consiste à sensibiliser les communautés pour un changement de comportement afin de réduire le phénomène », a déclaré le directeur de l’OCPH- Caritas-Guinée, Gerard Ansou Bangoura.

Pour freiner cet état de fait, à en croire Monseigneur Vincent Koulibaly, archevêque de Conakry, un processus ayant pour objectif d’offrir aux jeunes des opportunités pour leur intégration socioprofessionnelles est en train d’être mis en place.

« Telle est l’une des dispositions que nous prenons pour éviter que les jeunes ne soient tentés par la migration irrégulière. Car, celle-ci à de lourde conséquence pour les jeunes ainsi que leur famille mais aussi et surtout pour notre église et notre pays », a-t-il confié.

Pour le conseiller, chargé des questions de l’emploi des jeunes au ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes, Moussa Condé, la migration irrégulière est négative de part ces conséquences.

« Aujourd’hui, nous sommes tous interpellés à relever des défis et avec la voix du seigneur nous le pouvons. Mais, il faut aussi le vouloir. Le premier défi, est celui de la pauvreté. Il faut travailler pour s’en sortir car ce n’est pas une fatalité. Le second défi, c’est la maladie. Il faut se soigner, se traiter. Un autre défi le troisième, c’est l’ignorance, il faut apprendre et toujours. Et le dernier défis, c’est le désespoir. Nous devons à tout moment en tous lieux comme nous l’enseigne l’église rester dans l’espoir », a-t-il laissé entendre.

A rappeler, que le thème retenu pour de cette journée de concertation sur la migration irrégulière est « Libre de rester, libre de partir ».

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