Alors que la répression menée contre le mouvement de contestation sociale se poursuit au Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa a dû écourter une tournée à l’étranger. « Il faut que notre peuple se concentre sur son travail », a-t-il déclaré.

En raison des manifestations antigouvernementales qui secouent son pays, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a dû écourter sa tournée internationale et rentrer au pays, a annoncé mardi 22 janvier la télévision d’État. Sur Twitter, il a promis des sanctions en cas de « faute » des forces de l’ordre, après la répression meurtrière des manifestations.

Le mécontentement est dû à une forte hausse du prix des carburants, dans un pays où la pauvreté est endémique et les manifestations réprimées. Au moins 12 personnes ont été tuées et 78 blessées par balle la semaine dernière, selon le Forum des ONG des droits de l’homme au Zimbabwe, une coalition d’organisations qui a recensé plus de 240 cas d’agressions et tortures.

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