L’opposition togolaise a dénoncé la répression “sauvage”, qui a fait au moins deux morts selon les autorités, de manifestations organisées samedi contre les élections législatives du 20 décembre qu’elle conteste. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et affronté des manifestants qui s‘étaient rassemblés dans la capitale, Lomé, et dans plusieurs autres villes du pays malgré une interdiction décrétée par les autorités.

Dans un communiqué publié samedi soir, le gouvernement a fait état de deux morts, dont un par balle. La principale coalition de l’opposition, regroupant 14 partis, a évoqué un troisième décès possible.

“Le bilan provisoire de cette violente répression serait de 3 morts et de plusieurs blessés graves”, a affirmé son chef de file, Jean-Pierre Fabre, dans une déclaration publiée samedi soir.

Quatre membres des forces de l’ordre ont été blessées et 28 manifestants interpellés, a ajouté le gouvernement. La coalition, qui boycotte les prochaines législatives, dénonçant des “irrégularités” dans leur préparation, avait appelé à des manifestations pendant une dizaine de jours à partir de samedi pour exiger l’arrêt du processus électoral.

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