Emmanuel Macron est allé constater les dégâts dimanche à Paris au lendemain des scènes de guérilla urbaine avant de demander, confronté à une crise politique majeure, à son Premier ministre de recevoir les chefs de partis politiques et une délégation des « gilets jaunes » à partir de lundi.
Tout juste revenu du sommet du G20 à Buenos Aires, le chef de l’État a présidé une réunion de crise à l’Élysée avec le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’État Laurent Nuñez ainsi que le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Une partie de l’opposition et des « gilets jaunes » attendait un geste fort de la part de M. Macron, par exemple un gel des hausses des taxes sur les carburants, après les graves violences qui ont fait la veille 263 blessés en France, dont 133 à Paris.
En guise de réponse, le président, qui ne s’est pas exprimé publiquement, a demandé au Premier ministre de recevoir les chefs de partis représentés au Parlement et des représentants des « gilets jaunes ».
« Enfin, il était temps », a réagi le nouveau patron du Parti communiste, Fabien Roussel.
« Je me félicite que le gouvernement commence à prendre la mesure de ce qui se passe dans le pays », a ajouté le patron du PS, Olivier Faure.
Ces rencontres débuteront lundi, a précisé Matignon à l’AFP. Sera aussi reçu « le collectif des gilets jaunes qui a exprimé sa volonté de nouer un dialogue avec le gouvernement » dans une tribune publiée par le Journal du dimanche, ainsi que la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo.
Mais pour Jacline Mouraud, figure des « gilets jaunes », l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant est « une condition préalable à toute discussion », a-t-elle dit à l’AFP.
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