La situation se complique pour Charles Sirleaf, le fils de l’ancienne présidente du Liberia, Johnson Ellen Sirleaf. Il faisait partie des responsables de la Banque centrale arrêtée dans la soirée de jeudi à Monrovia, dans le cadre d’un vaste scandale sur des présumés fonds disparus des caisses de la banque.
Le brouillard se dissipe peu à peu sur la controverse qui a frappé la Banque centrale du Liberia en septembre dernier. Un rapport indépendant fourni par le cabinet Kroll a conclu que des billets de dollars libériens imprimés à l‘étranger pour un montant de 15,5 milliards de dollars libériens (89 millions d’euros ou 102 millions de dollars américains) ont bien été réceptionnés par la Banque centrale du Liberia.
Toutefois, le rapport a souligné des faiblesses systémiques et procédurales” au sein de la banque centrale, ainsi que des “manquements dans la politique fiscale et monétaire du Liberia, qui existent de longue date et se poursuivent jusqu‘à présent”. Il met également en doute “la précision générale et l’exhaustivité des documents internes de la CBL”.
Des remarques reprises par un rapport du gouvernement libérien, également publié jeudi, qui a révélé que des billets d’une valeur de 16,5 millions de dollars n’étaient toujours pas comptabilisés et que la direction de la banque “s’écartait de bonnes pratiques conventionnelles”.