Démarrage ce vendredi 24 janvier à Conakry, d’une session de formation de deux jours axée sur gestion du contentieux électoral en Guinée. Une initiative financée par la Fondation Internationale pour les Système Électoraux. Le but visé par IFES, à travers cette formation est de renforcer les capacités de juges et le personnel d’appui de la Cour Constitutionnelle.
En prélude des législatives prévues le 16 février 2020 en Guinée, des institutions qui oeuvrent dans le cadre des processus électoraux s’activent déjà sur le terrain à travers des stratégies de remise à niveau du personnel impliqué dans ces élections.
» L’objectif recherché c’est des s’assurer que le personnel qui traite des questions électorales maitrisent bien les contours de cette thématique là, en ce qui concerne le cadre légal, qui concerne les procédures, l’esprit et la philosophie de la gestion du contentieux électoral « , a déclaré Gilbert E. Oloko, représentant résident d’IFES en Guinée.
Une période de formation au cours de laquelle des thématiques seront abordées .
» D’abord après le contexte général de l’atelier, il aura une communication qui portera essentiellement sur les éléments fondamentaux du processus électoral. Le second élément portera sur la présentation du cadre juridique. Le guide du contentieux électoral sera également présenté « , a laissé entendre Alhassane Makanera Kaké, directeur département juridique, accréditation à la CENI par ailleurs facilitateur de ladite formation.
Le représentant du président de la Cour Constitutionnelle, a tout d’abord rappelé le rôle de son institution avant de revenir sur l’impact de cette session pour les participants.
» L’un des résultats attendus de cet atelier, c’est la maîtrise de la bonne connaissance de l’environnement juridique et institutionnel. Et puis outiller le personnel administratif de la Cour Constitutionnelle à la gestion des dossiers. Il s’agit notamment de l’inscription de la campagne électorale au scrutin. Vous savez les élections, c’est avant, pendant et après. La cour même à une compétence d’autant qu’elle envoie des délégués électoraux pour la supervision de la régularité des opérations sur le terrain « , a confié Ibrahima Sory Touré, directeur de cabinet à la Cour Constitutionnelle.
A noter que ces prochaines élections législatives qui pointent à l’horizon font l’objet depuis quelques temps de polémique. Pour cause, les principaux leaders politiques de l’opposition guinéenne n’y participent pas pourtant, ils ménagent de tout mettre en oeuvre pour empêcher la tenue de ces scrutins.
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