Au Gabon, la présidence a publié un nouveau communiqué sur l’état de santé du président gabonais. Ali Bongo a été admis dans un hôpital, en Arabie Saoudite, où il participait au sommet du Davos du désert. Les rumeurs les plus contradictoires circulaient depuis. Un nouveau communiqué de la présidence de la République, publié ce dimanche 11 novembre, affirme que son état de santé s’est très nettement amélioré et qu’il continue d’exercer ses fonctions.
Les Gabonais sont restés deux semaines sans informations officielles sur l’état de santé de leur chef de l’Etat. Le dernier communiqué du pouvoir remonte au 28 octobre dernier. Le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, affirmait qu’Ali Bongo Ondimba était victime « d’une fatigue sévère » l’obligeant à observer un repos au King Faysal Hospital d’Arabie Saoudite où il était admis en urgence.
Dans le communiqué de ce dimanche, la présidence reste assez vague sur le mal qui cloue le président gabonais sur un lit depuis trois semaines. La présidence parle aujourd’hui d’un « malaise et de vertiges persistants », conséquence « d’un saignement justifiant une prise en charge médicale en secteur hautement spécialisé».
Plusieurs sources ont plutôt évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).
La présidence souligne que le chef de l’Etat gabonais, 59 ans, « est dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ». Son protocole de soins a été allégé.
« Ali Bongo Ondimba continue d’exercer ses fonctions », conclut le communiqué, une manière de couper court sur la polémique actuelle au sujet d’une éventuelle vacance de pouvoir.
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