Eh bien moi, je ne veux pas être là pour ce qui serait une formidable régression qui prouverait que, décidément, ce parti n’a rien appris, rien compris », a dénoncé sur RFI le fondateur du club « Nos Causes communes ». Stigmatisant l' »échec catastrophique » du PS, puisqu’on « est passé d’une situation en 2012 où on avait tous les pouvoirs à 2017 où on flirte avec la marginalité électorale », M. Maurel a ironisé sur le fait que le « principal responsable, François Hollande, fait la tournée des popotes tranquillement dans une sorte de déni absolu ».
L’ex-chef de file de l’aile gauche du PS, qui a obtenu 18,8% des voix lors du Congrès d’Aubervilliers en avril, a annoncé vendredi son départ du parti, suivi de celui de Marie-Noëlle Lienemann. Lundi, M. Maurel a dit partir avec « à peu près 500 cadres et élus » du PS, précisant qu’une première liste sera publiée « à la fin de la semaine prochaine ». « Ca montre bien que c’est un choix collectif, un choix de rupture, un choix d’espoir parce qu’on considère que ce n’est plus au Parti socialiste que ça se passe, qu’il faut inventer autre chose, refonder autre chose », a-t-il argumenté. « C’est une clarification qui est nécessaire et ceux qui prennent la responsabilité (de la scission) ont au moins ce mérite », a jugé pour sa part l’ancien ministre socialiste Stéphane Le Foll sur France 2. Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel « sont proches de Jean-Luc Mélenchon, il faut qu’ils aillent avec Jean-Luc Mélenchon », le patron de la France insoumise, a-t-il ajouté