La ministre de l’Action Sociale, de la promotion féminine et de l’Enfance, face à la presse ce lundi 27 mai 2019 a décliné les défis et perspective de son département.
En terme de défis, il faut signaler qu’ils sont nombreux et énormes. « Je pense qu’on peux les surmontés avec la volonté du gouvernement. Le budget reste lui même. Je précise, que nous ne pouvons rien réaliser sans des ressources. En terme de budget nous sommes en deça de 1 % du budget national.«
La représentativité du ministère à l’échelle déconcentrée demeure une inquiétude. « Nous n’avons pas de directeurs nommés à l’image des autres secteurs. Tous les ministres, qui se sont succédés à ce poste au niveau du ministère de l’action sociale savent que c’est une question à ne pas évoquer. La compréhension est qu’on veuille toujours politiser le poste de directeur de l’action sociale, cela doit cesser. Je pense, que nous avons besoin de compétence parce que maintenant ce n’est plus l’assistanat, c’est l’autonomisation. »
Les conditions dans lesquelles se trouves les locaux du ministère à savoir les installations n’ont adapté ont été exposée. « Nous sommes au 5ème et 6eme étage d’un département. Depuis la 2ème République, le siège qu’on avait a été donné à la cour suprême et nous n’avons plus de siège. Je profite pour lancé un appel afin que le département soit doté de siège. » Les violences basées sur le genre persistent et est devenue un phénomène inquiétant. Une situation qu’à déploré la ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’Enfance.
Par ailleurs, en terme de perspective, dans le domaine du handicap la ministre promet de mener un programme national d’inclusion sociale. Un programme, qui selon elle, est accompagné par le PNUD. « Actuellement, il ya un consultant international qui travaille avec nous. Il s’agit de réaliser des centres, d’apprentissage de metiers, pour les personnes handicapées, dans les (7) régions administratives du pays. La démarche vise à libérer les espaces à Conakry. A cela s’ajoute, le renforcement des dispositifs institutionnels à travers la formation. L’autonomisation et la réduction de la dépendance, la lutte contre la stigmatisation des personnes handicapées. Je me rejoui, qu’il ait désormais une loi, qui est favorable à ses personnes. » A confié Hadja Mariama Sylla, ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance.
Pour l’horizon 2020, le département de l’action sociale compte créer 500 emplois pour les personnes handicapées. et l’apparaillage de 2000 enfants et adultes.
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