Au Bénin, les avocats de l’ancien président Boni Yayi, Me Kato Atita et Me Renaud Agbodjo ont tenu une conférence de presse le samedi 8 juin dans l’après-midi pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état de santé de leur client après 31 jours, « bloqué » à son domicile selon ses avocats.

Le 7 juin, Boni Yayi n’a pu recevoir le magistrat instructeur qui devait l’entendre à son domicile, en raison de son état de santé dégradé expliquent ses conseils. Des avocats qui parlent de « séquestration » à propos du dispositif policier autour de sa résidence, mis en place depuis les incidents meurtriers consécutifs aux législatives très contestées.

La conférence de presse commence par des explications sur cette audition manquée. Rien de fantaisiste, selon Me Kato Atita : « Sa santé s’est sérieusement dégradée. Sa tension artérielle est de 17 sur 10. Ses médicaments sont épuisés. Monsieur Yayi Boni ne dort plus en raison d’une crise sciatique et on dit, il faut aller l’entendre. Même si on doit le crucifier, il faut qu’il soit vivant. On n’a pas crucifié le cadavre du Christ, c’est son corps vivant qui l’a été. »

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