L’appel à la marche par le Front National pour la Défense de la Constitution ce jeudi 14 novembre sur l’autoroute Fidel Castro (Aéroport -palais du peuple) a été finalement réprimé à Gbessia par les agents des forces de l’ordre. Des manifestants ont été repoussés à coup de gaz lacrymogène. Conséquence, des dégâts enregistrés avec des cas de blessés et un mort signalé.
C’est une marche qui a débuté à partir de midi. Elle est partie du rond-point de l’aéroport international Conakry-Gbessia avant d’être aussitôt étouffées par les agents de la sécurité. Des leaders et membres du FNDC ainsi que des milliers de personnes présents ont été obligé des quitter les lieux en rang dispersé. Devant une »pluie » de bombes lacrymogènes, c’est la panique totale au niveau des citoyens venus manifester contre le changement constitutionnel et un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Certains ont été obligé d’abandonner leurs engins et prendre la poudre d’escampette. Face à la peur enregistrée chez des marcheurs des cas de blessés ont été signé. Des leaders politiques également en ont payé les frais. C’est le cas de Sidya Touré, qui dont le véhicule de commandement a été pris au piège dans un caniveau au niveau de Gbessia. Les vitres de son véhicule ont été endommagées. Des bus aussi ont été caillassé et un autre calciné par des personnes non-identifiées.
Une marche qui s’est soldée par un cas de mort sur l’axe le prince dans la commune de Ratoma. A en croire le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo le jeune qui a été fauché est mort par balle et pointe du doigt les forces de l’ordre.
Une mobilisation qui s’est faite avec la participation également de Bah Oury, Aliou Bah, Me Abdoul Kabèlè Camara, Ousmane Kaba, Oumar Sylla ‘’Foniké Manguè’’ et autres.
Pour l’heure, aucune date n’a encore été donnée par les responsables du FNDC concernant la prochaine étape de sa série de manifestions.
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