Un atelier de formation sur le projet d’appui aux efforts d’accès aux actes d’État civil notamment en Haute Guinée a été initié ce mercredi 18 mars à Conakry. L’idée est du Réseau Convergence des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement (CoJelPaiD) en commun accord avec le Cercle d’Action pour un Développement Communautaire (CADEC) sur financement de Open Society Initiave for West Africa (OSIWA). L’objectif de ce projet est de parler des avancées liées à la protection de l’enfant dans le nouveau code civil mais aussi cerner les difficultés axées au travail des agent de l’État civil ainsi que les blocages liés à l’enregistrement des enfants à la naissance.
Le gouvernement guinéen dans sa démarche de lutte contre l’apatridie, s’est fixé comme objectif d’éradiquer le phénomène d’ici 2023. C’est partant de ce constat que le consortium CoJelPaiD et CADEC, s’est constitué pour mettre fin à cette situation. Un projet qui a touché plusieurs préfectures de la région administrative de Kankan.
« OSIWA a accompagné financièrement le projet d’appui aux efforts d’accès aux actes de l’État civil, dans les préfectures de Kankan, Kouroussa, Dinguiraye Faranah et Dabola. Donc, le projet se trouve dans 15 sites, dans chaque préfectures, il y a trois sites, deux communes rurales et une commune urbaine. Le projet a été déjà exécuté dans sa première phase et nous entamons la deuxième phase. Dans la première phase, il y a eu des Foras qui ont été organisé dans toutes ces préfectures qui nous ont premis aussi d’avoir beaucoup d’information sur le projet », a mentionné Mohamed Doukouré, directeur exécutif de l’ONG CADEC.
Au cours de la mise en oeuvre de la phase 2 du projet, des rencontres sont également prevues avec les autorités des municipalités concernées.
« Nous comptons aussi organiser des espèces de rencontres avec les Etats civils pour voir comment la transcription des différents jugements supplétifs obtenus seront faites par les mairies à travers les officiers des États Civils. Nous envisageons faire des plaidoyers au niveau de l’État, des organisations de la sociétés civiles et partenaires afin que les difficultés soient réglée », a laissé entendre Abdoul Sacko, coordinateur du Réseau CoJelPaiD.
Pour le président du Tribunal pour enfant à Conakry, il s’agit notamment de parler de l’enregistrement de naissances d’enfants.
« Donc, nous appelons l’ensemble des participants à nous apporter le minimum de connaissance pour aider les partenaires à accélérer le processus d’enregistrement des enfants. Nous sollicitons la participation de tout un chacun, pour qu’au sortir de cet atelier qu’on produise un document qui nous permettra de mettre en oeuvre les engagements que la société civile à l’égard des partenaires pour permettre au maximum des enfants guinéens de voir leur droit fondamental respecté et devenir une réalité en Guinée », a rassuré N’Faly Sylla.
Dans cette seconde phase à en croire les responsables du projet, il est prevu l’identification de 600 autres enfants qui seront doté à nouveau de jugement supplétif contrairement aux 400 qui ont déjà bénéficié dans la première phase.
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