C’est avec pour objectif, promouvoir l’intégration régionale à travers la santé, que la 32ème journée de l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé a été célébré en différé ce mercredi 10 juillet en Guinée.
Au début de sa création, le mandat de l’OOAS était d’assurer le niveau le plus élevé la protection de la santé des populations de la région. Un travail, qui selon les autorités sanitaires passe nécessairement par l’harmonisation des politiques des états membres, la mise en commun des ressources pour une lutte collective et stratégique contre les problèmes sanitaires de la sous-region. Pour le ministre d’État, de la santé le constat révèle, que le paysage de l’Afrique de l’Ouest à quelque peu changé avec une population en meilleure santé et vivant plus longtemps en 2019 qu’en 1987. C’est l’une des raisons, qui d’ailleurs a permis aux ministres de la santé de la région de définir les cinq (5) grands axes prioritaires dans lesquels les pays membres de l’OOAS doivent prendre en compte. « Il s’agit de la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. La lutte contre les épidémies et les maladies non transmissibles ( y compris l’élimination du paludisme). L’amélioration de l’accès à des médicaments et vaccins de très bonne qualité à coût abordable. La recherche continue de normes de plus en plus élevés de qualité en matière de soins de sante. La collecte régulière et la publication de statistiques sanitaires précises spécifiques à la région. » A déclaré Édouard Niankoye Lamah, ministre d’État, de la santé.
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