Un séisme de magnitude 7,1 a secoué le sud de la Californie vendredi 5 juillet au soir, le deuxième de grande ampleur à frapper cette zone peu urbanisée en deux jours, a annoncé l’institut américain de géophysique USGS.

Cette secousse a été plus importante que celle de la veille, mais les secours sur place n’ont pour le moment pas fait état de morts ou de dégâts majeurs vendredi en début de soirée. De nombreuses fuites de gaz ont toutefois été découvertes à Trona, petite communauté isolée.

Sur Twitter, les pompiers du comté de San Bernardino, proche de l’épicentre ont indiqué avoir vu « des maisons qui ont bougé, des fondations fissurées, des murs porteurs à terre. Un blessé (léger) et les pompiers qui le soignent ».

Ressenti à nouveau jusqu’à Los Angeles, le choc n’y a apparemment pas fait de dégâts significatifs, d’après le maire de la ville.

À Ridgecrest, petite ville d’environ 28 000 habitants, Jessica Kormelink, une habitante interrogée par la télévision CNN, a raconté qu’elle avait senti « un tremblement plutôt sérieux » et que sa maison avait « ondulé ». Des incendies ont été constatés dans cette localité.

Les secours avaient bénéficié dès jeudi après-midi de l’arrivée d’importants renforts dans la zone, précisément pour parer à une nouvelle secousse potentiellement destructrice. Depuis jeudi matin, Ridgecrest a été secouée par plus de 17 séismes de magnitude 4 et au moins 1 200 répliques d’intensités variées au total. Les pompiers de la ville ont fait état de lignes électriques tombées au sol et de coupures de courant localisées à la suite du choc, qui a duré une vingtaine de secondes.

Selon l’USGS, le séisme de jeudi – déjà le plus important à frapper la Californie du Sud depuis 1999 – était vraisemblablement un précurseur de celui qui s’est produit vendredi à 20h19 heure locale.

Ces secousses réveillent la crainte du « Big One », séisme géant qui devrait avoir lieu au cours du siècle, très craint dans la région. Mais, d’après la sismologue Lucy Jones, du California Institute of Technology (Caltech), les deux séismes se sont produits « sur la même faille » et « font partie de la même séquence ». Une faille qui n’est pas celle de San Andreas, qui serait probablement celle à l’origine du « Big One ».

La spécialiste explique en revanche que, comme à chaque tremblement de terre, il y a « une chance sur 20 » qu’un autre séisme encore plus puissant touche la zone. Voire une chance sur 10, dans le cas présent.

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