Pendant que l’opération de dégagement des occupants du site directionnel de Koloma se poursuit, les avocats des familles victimes de deguerpissent ont conféré ce mardi 26 février 2019 face à la presse. Une sortie médiatique au cours de laquelle, ces hommes de droit ont dénoncé la manière avec laquelle cette opération est menée et parle d’une atteinte au droit de propriété.

Les avocats des familles victimes de deguerpissement n’attendent pas lâcher prise. Pour Me Abdoul Gadiri Diallo  les occupants du site de Kipé 2 ont été touché illégalement. « La zone de Kipé 2 n’est pas cité comme reserve foncière de l’Etat. Le décret est clair, on dit centre directionnel de Koloma. Je me demande par quel moyen l’Etat veut exiger que ce décret soit appliqué. Aux occupants de Kipé 2, si ce n’est pas la force comme c’est le cas actuellement. C’est une situation regretable, qui cause de sérieux préjudices aux citoyens. » A déploré Me Abdoul Gadiri Diallo, avocat des déguerpis de Kipé 2.

Brandissant des documents, selon ces avocats, l’Etat ne devrait en aucun cas agir pendant que l’affaire est devant la justice. « Nous avons été surpris, fortifié et indigné de voir les agents de l’Etat caucher les bâtiments occupés par les habitants de Kipé 2. Des bâtiments litigieux, alors qu’une ordonnance d’arrêt de toute opération de démolition a été rendu par madame la présidente du tribunal de première instance de Dixinn avant le délibéré prévu le 1er mars. » A confié Me Paul Tomba Kourouma, avocat des deguerpis de Kipé 2.

Pour l’heure, les regards des habitants de Kipé 2 restent porté sur le TPI de Dixinn afin d’être identifié sur leur sort au plutard le 1er mars ont conclu les avocats.

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