Chaque année électorale en Guinée, un glissement du calendrier du scrutin est enregistré. Une situation, qui de l’avis d’un juriste a des répercutions sur le fonctionnement du pays. Selon Mohamed Camara, les députés et acteurs politiques doivent faire des études d’impactes sur les textes de lois qui font l’objet de modification notamment à l’Assemblée Nationale.
Des acteurs politiques pour des conflits d’intérêt sont tenus le plus souvent de trouver un consensus au détriment de l’application de la loi, qui régit le fonctionnement d’une institution. Une attitude, qui aux yeux d’un juriste peut provoquer des crises institutionnelles. « Donc, il faudrait que les différentes institutions constitutionnelles soient vigilantes en la matière. Et cela pour éviter que notre pays ne vibre au rythme des élections cycliques ou simplement des crises alimentées au point de rendre notre pays comme un pays ou il n’y a paix ni guerre, ce n’est pas bon pour nous » a confié Mohamed Camara, juriste.
Par ailleurs, il a également donnée des précisions sur le mode d’élection du président de la nouvelle équipe de la CENI. « Il y a sept de l’opposition, sept de la mouvance deux de la société civile et un de l’administration et 17 commissaires vont se réunir pour élire le président, qui sera issu de la société civile » a expliqué Mohamed Camara, juriste.
Pour l’heure, les guinéens doivent encore attendre que la nouvelle équipe dirigeante de la CENI s’installe avant que le nom du président ne soit connu.
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