Les Etats-Unis connaissent un nouveau « shutdown », c’est-à-dire un arrêt de certaines activités du gouvernement fédéral, faute de budget approuvé par le Congrès. Cette situation est la conséquence directe de la volonté de Donald Trump d’imposer un financement de cinq milliards de dollars pour construire un mur à la frontière avec le Mexique, financement que lui refuse l’opposition démocrate.

Ce « shutdown » n’est pas vraiment une surprise, car aucun des deux camps ne voulait céder. « C’est peut-être la semaine la plus chaotique de la présidence la plus tumultueuse de l’histoire des Etats-Unis », résumait Chuck Schumer juste avant le début du vote, qui mathématiquement, ne pouvait aboutir.

Pour Donald Trump, faire construire ce mur est une promesse de campagne devenue une obsession. Mais les démocrates avaient le moyen de l’en empêcher. Au Sénat, il fallait 60 voix sur 100 pour débloquer les fonds nécessaires, et les Républicains ne disposent que de 51 élus.

Après l’échec du vote, les discussions ont donc repris, mais elles se sont finalement arrêtées assez vite, et le gel budgétaire est devenu inévitable.

Qui est responsable ? Ce qui est certain, c’est qu’un accord avait été trouvé dans la semaine, accord qui ne prévoyait pas la construction d’un mur, mais auquel Donald Trump semblait se résoudre.

Et puis le président a subi les foudres de sa base, notamment quelques animateurs radio et télé qui l’ont accusé de ne pas avoir de tripes, et finalement, le président américain a donc fait volte-face en indiquant qu’il ne signerait pas le texte négocié entre les deux partis. C’est donc pour ça que l’on en arrive à cette situation.

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