Contrairement à des acteurs politiques de l’opposition guinéenne, la mouvance présidentielle se dit favorable au décret de convocation du corps électoral pour le 16 février 2020.
C’est le cas du président de la majorité présidentielle Amadou Damaro Camara, qui estime que les acteurs ne doivent plus prendre position à cause de leur positionnement sur la scène politique guinéenne (opposition-mouvance).
« Il y a une institution composée paritairement qui est en charge de l’organisation des élections en Guinée. Elle nous a proposé une première date qui a été contestée par un certain nombre de commissaires et puis une deuxième date qui a été approuvée par 16 commissaires sur 17. Et je crois que le président de la République est dans son droit de valider ou d’invalider cette date. Si, il a validé cette fois-ci, c’est que certainement, techniquement avec les explications données dans son allocution par le président de la CENI, tout est possible. C’est nul doute la raison qui a poussé le chef de l’Etat guinéen à la validation de cette date », a soutenu le député de la mouvance présidentielle Amadou Damaro Camara.
Face aux préoccupations soulignées au tour du fichier électoral dans le pays, Damaro Camara a laissé entendre qu’en Guinée le fichier est permanent et il est corrigé par des révision exceptionnelles.
Une manière selon lui, de supprimer les cas de décès et ajouté ceux qui ont atteint l’âge des électeurs.
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