En prélude de la célébration de la journée internationale de la presse, une session de formation de deux jours a été initiée ce mercredi 1er mai 2019 à l’intention des journalistes des médias guinéens. La démarche vise à outiller les acteurs concernés sur les thématiques liées à ‘’ l’écriture journalistique et les délit de presse’’. L’initiative est de la structure Wassolon Agency Communication.
C’est une formation de remise à niveau, qui vise à faciliter le travail des journalistes dans la collecte, le traitement et la diffusion des nouvelles. » S’agissant, tout d’abord, de l’écriture journalistique, il faut dire qu’il coule de source qu’elle est, à la limite, un art dont les techniques et les subtilités, lui confèrent un caractère qui la différencie des autres types d’écriture, pour ne pas dire d’ailleurs de tous les type d’écritures. A longueur d’articles de presse et de reportages audiovisuels, nous mettons le doigt sur tant de ratés et d’écorchures liés à l’écriture journalistique. Pourtant, il n’y a pas de journalisme sans écriture journalistique. D’ailleurs, l’on est journaliste de la presse écrite, en ligne ou de la presse audiovisuelle que parce que l’on écrit. L’écriture journalistique est donc le B.A.BA du journalisme. Quant aux délits de presse, second sous-thème à l’agenda de cet atelier, il faut dire qu’il n’a jamais été autant dans l’air du temps que maintenant. Une succession d’évènements devant les tribunaux ou encore via des cellules de la prison centrale de Conakry, ont fini par désiler les yeux des journalistes sur les avantages et les limites qu’implique la notion de délit de presse en Guinée. Au point qu’aujourd’hui, les acteurs des médias sont plus que jamais face au double-défi d’une pratique plus professionnelle de leur métier et d’une préservation vaille que vaille de la notable avancée qu’est la dépénalisation, fut-il partielle, des délits de presse en Guinée. D’où le choix et l’inscription de ce sujet au deuxième jour de cet atelier, à la veille donc de l’importante Journée internationale de la liberté de la presse, ce 3 mai 2019 » A déclaré Lamine Mognouma Cissé, DGA de Wassolon Agency Communication.
Le ministre de la communication et de l’information a mis un accent particulier sur l’impact de la formation pour les professionnels de la presse. « Le renforcement de capacités pour les journalistes que vous êtes, est indispensable(…). J’aime souvent le dire aussi, la presse est le quatrième pouvoir et elle dispose d’un pouvoir énorme. Mais pour chaque grand pouvoir, il y a une grande responsabilité(…). Plus vous avez le pouvoir, plus vous avez la responsabilité, les deux vont de pair. Et pour mesurer le sens de la responsabilité du journaliste, c’est à travers la formation. » A laissé entendre Amara Somparé, ministre de la communication et de l’information.
A préciser, qu’une cinquantaine de journalistes sont concernés par cette formation, qui prend fin jeudi 2 mai 2019.
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