La 3e session ordinaire de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains s’est ouverte ce mercredi 05 décembre 2018 au palais du peuple. Des travaux en séance plénière, qui vont durées environs trois semaines. Une opportunités saisie par le président de l’INIDH pour rappeller le contexte de crises et de violences dans lequelle le pays se trouve confronté.
23 des 28 commissaires de l’INIDH étaient présents lors de l’ouverture de cette Assemblée plénière. Dans son allocution, le ministre conseiller du président de la République, chargé des relations avec les institutions a salué les efforts fournis par la nouvelle équipe depuis sa mise en place. Un dynamisme, qui selon Mohamed Lamine Fofana, se traduit par des initiatives qui ont permis l’organisation et la tenue régulière des sessions telles que prévue par la loi. Par ailleurs, il n’a pas manqué de souligner le contexte dans lequel se déroule cette session, qui selon lui, est marqué par un climat de contestation, de violences verbales et physiques de nature à constituer une menace réelle pour les droits humains.
Le président de l’INIDH, quant à lui, est longuement revenu sur les actions menées sur le terrain durant notamment ce dernier trimestre de l’année 2018. Des missions d’observation sur les allégations de violences des droits de l’Homme à l’occasion des manifestations sociales et politiques. Dans sa communication, Alia Diaby, a aussi fait motion de l’installation des P. A mixte le long de l’axe le prince, qui selon les autorités vise à assurer la conciliation entre les droits des uns et des autres. Selon le premier responsable de l’INIDH, il est trop tôt d’apprécier l’impact des PA. Toutefois, il précise que le constat révèle que les combustibles ne sont plus brûlés sur la route, la liberté de circulation de chacun s’exerce librement. C’est pourquoi, Alia Diaby, exige que les P.A continuent de fonctionner dans le respect de la loi et des libertés.
Face à cette série de troubles sociaux, l’Institution Nationale de Défense des Droits Humains envisage d’ailleurs d’organiser, le 12 décembre prochain, une journée nationale de concertation sur le thème « violence et culture de la paix ». Une manière de donner l’occasion à tous de se parler et de dialoguer pour trouver ensemble les meilleures voies de sortie de crise.
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