Après onze ans passés au pouvoir, Mohamed Ould Abdel Aziz passe la main ce jeudi 1er août à Mohamed Ghazouani. Entre retour de l’ordre sécuritaire et creusement des inégalités dans le pays, son bilan est en demi-teinte.

Mohamed Ould Abdel Aziz a passé sa dernière journée de président de la République à accueillir les chefs d’État invités à la cérémonie d’investiture de son successeur. Dans la matinée, mercredi, il a fait sa déclaration de patrimoine à la commission sur la transparence financière dans la vie publique. Mais les biens déclarés du président Abdel Aziz au moment de quitter le pouvoir n’ont pas étés révélés à la presse.

Après cette formalité, le chef de l’État sortant a reçu le parlementaire Jean-Jacques Bridey qui représentera le président français Emmanuel Macron à la cérémonie d’investiture de Mohamed Ghazouani. Cette dernière journée du chef de l’exécutif sortant à la tête du pays s’est achevée par un dîner en l’honneur des invités à cet événement.

Un coup d’État et deux élections

Le président Aziz était arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’État militaire contre le premier président élu démocratiquement Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, avant d’organiser et de remporter la présidentielle de 2009 pour un mandat de cinq ans, renouvelé à l’occasion de la présidentielle de 2014.

La Constitution mauritanienne n’autorise que deux mandats. Mais Abdel Aziz n’exclut pas de revenir au pouvoir. En attendant, il a affirmé, en juin dernier, qu’il continuerait à faire de la politique.

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