Depuis le début de la semaine, des combats opposent des milices rivales près de la capitale libyenne. Au moins 27 morts et plus de 100 blessés sont à déplorer, dont beaucoup sont des civils, selon le ministère de la Santé.

Après quelques mois d’accalmie, la capitale libyenne est à nouveau en proie à de violents affrontements. Des secouristes locaux assurent que plusieurs familles sont toujours bloquées dans la zone de combats au sud de la capitale.

Ces heurts opposent des milices rivales à la recherche du pouvoir et d’enrichissement en mettant la main sur les biens de l’Etat. Ils illustrent également la faiblesse du gouvernement d’union nationale – soutenu par la communauté internationale – qui ne contrôle pas ses milices. Ce sont ces groupes qui sont les maîtres du jeu dans l’Ouest libyen. Ils gèrent le quotidien des citoyens à la place du gouvernement.

Certains observateurs libyens considèrent même que Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement de Tripoli, est une poupée aux mains des milices. Ils accusent des forces étrangères de vouloir faire durer la période de transition pour leur intérêt.

Motion de censure

Fayez al-Sarraj n’a pas réussi à fusionner ces milices en une seule armée comme le souhaitait l’ONU. Il n’a pas ramené non plus la sécurité, ni la stabilité politique et économique en Libye. D’ailleurs une motion de censure signée par 80 parlementaires a été déposée contre lui cette semaine.

Selon plusieurs observateurs, le scénario de la guerre de 2014, quand les milices se sont substituées à l’Etat, risque de se reproduire à Tripoli. Les milices de Zenten et de Misrata menacent effectivement d’avancer sur la capitale.

369 Commentaires

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