Les travaux de l’atelier de vulgarisation du code civil et la loi sur la parité ont pris fin ce samedi 12 octobre à Kindia. Un séminaire de trois jours, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’information et la sensibilisation des femmes leaders sur les principales innovations de ces deux lois. La démarche vise à créer une synergie d’action entre les femmes en vue de convenir d’un agenda commun pour la promotion de l’égalité entre hommes et femmes et la participation politique de la couche féminine.

C’est une rencontre de trois jours qui a permis aux femmes parlementaires, membres des organisations de la société civile, responsables locales ainsi que des associations d’échanger sur les droits des femmes et réaffirmer leur engagement en vue du respect de la loi sur la parité.
« Au nom du FOFPAG, je prends acte de votre engagement et de la déclaration que vous venez de faire. Je voudrais vous rassurer de la disponibilité des femmes parlementaires à œuvrer sans relâche à l’exécution des engagements de Kindia. Je vous encourage et vous exhorte à organiser restitutions aux seins de vos structures respectives afin d’élargir l’information à un plus grand nombre de femmes leaders. Je vous exhorte aussi à renforcer la collaboration entre toutes les femmes leaders pour défendre les droits des femmes », a invité Honorable Hadja Fatoumata Binta Diallo, présidente du Forum des Femmes Parlementaire de Guinée.

Des séances de travaux au cours desquels, plusieurs concepts ‘’clés’’ à travers des thématiques ‘’intéressantes’’ portant notamment sur les articulations de la loi instituant la parité entre homme et femme pour l’accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives dans les institutions publiques ont été développé.
« Pour ce qui est du ministère de la justice, j’espère qu’il ne ménagerait aucun effort pour continuer à appuyer action qui viserait à améliorer l’arsenal juridique du pays y compris le code civil pour lequel, il a œuvré. Et qui s’inscrit dans le cadre de la reforme globale de la justice et des institutions judiciaires », a rassuré Hassan II Diallo, conseiller principale ministre de la justice.

Des structures des femmes représentée à cet atelier ont formulées des recommandations à l’endroit des pouvoirs publics avant de procéder à la signature du protocole d’entente devant aboutir à cette volonté.
« Considérant que le cadre juridique crée par le nouveau code civil élimine toutes formes de discrimination à l’égare des femmes et des enfants jusque-là contenu dans l’arsenal juridique national, les parties qui ont soussignés le document assorti du présent atelier conviennent de mette à place un dispositif de mise en œuvre de leur préoccupation. Il s’agit notamment de conduire un plaidoyer auprès u ministre de la justice, du secrétaire général auprès du gouvernement et du président de la cour constitutionnelle pour obtenir la promulgation et la publication de la loi sur la parité. L’identification des textes d’applications du code civil en vue de conduire un plaidoyer auprès des autorités concernées pour leur élaboration et validation… », a laissé entendre Mariama Aribot, porte-parole des participantes.

Pour l’expert en développement du PNUD en Guinée, cette activité s’inscrit dans la dynamique du programme d’appui du programme des Nations Unies pour le développement.
« Nous étions là avec les femmes leaders de la société civile, des partis politiques, des élues locales ou à l’Assemblée Nationale, pour partager des innovations non seulement du code civil mais aussi échanger sur les contours de la loi sur la parité sans oublier les enjeux et défis pour la mise en œuvre ou l’application de ces textes majeurs », a soutenu Boubacar Bah du PNUD.
Un projet du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée, qui s’inscrit dans une série d’activité déjà menée sur le terrain. Il est financé par le gouvernement canadien en collaboration avec le bureau régional ONU Femmes et du Programme des nations Unies pour le Développement, PNUD.
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