Dans la soirée du jeudi 17 octobre, journée déclarée ville morte par Le FNDC, cette dynamique a envoyé un message à l’endroit de la communauté internationale.
Une lettre dans laquelle les membres interpellent ‘’d’urgence’’ les institutions sous-régionales et internationales à intervenir suite à la crise sociopolitique que travers la Guinée.
« Le FNDC invite la CEDEAO et les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest, à se saisir rapidement du cas guinéen pour contraindre les autorités guinéennes à se conformer aux dispositions du Protocole additionnel sur la démocratie et à la bonne gouvernance ratifié par la République de Guinée. L’UA et les dirigeants de l’Afrique, à faire pression sur les autorités guinéennes pour qu’elles se conforment aux dispositions de la CADEG et de la CADHP contre la violation des droits fondamentaux de l’homme et les modifications de la loi pour s’éterniser au pouvoir. L’Union Européenne à prendre clairement et publiquement position en faveur de la protection de la démocratie et des droits de l’homme fondamentaux en République de Guinée. L’OIF à appeler les autorités guinéennes au respect des dispositions inscrites dans sa propre Constitution et au respect des valeurs et principes de la démocratie et de l’Etat de droit, conformément à la Déclaration de Bamako de 2000. Les Nations Unies, à activer les mécanismes appropriés permettant la résolution rapide et durable de la crise guinéenne », a lancé le FNDC.
A travers cette note adressée à l’opinion internationale les membres du FNDC ont aussi mentionné leurs revendications.
« Le renoncement immédiat, du Président Alpha Condé, à son projet de modification de la Constitution guinéenne pour pouvoir briguer un troisième mandat. Il doit se prononcer clairement et dire aux Guinéens qu’il quittera le pouvoir en 2020, conformément à la constitution en vigueur. Le respect scrupuleux des droits fondamentaux de l’homme, en particulier le droit de manifester et la liberté d’expression, par les autorités guinéennes. La libération de tous les citoyens et leaders de la société civile qui ont été arbitrairement arrêtés parce qu’ils ont exprimé une opinion contraire aux souhaits et aux intérêts du Président de la République et de son camp. L’arrêt immédiat des exactions et des exécutions extrajudiciaires contre les citoyens guinéens qui manifestent leur opposition au projet d’un troisième mandat en République de Guinée et la poursuite judiciaire des responsables de ces exactions et leurs commanditaires. La cessation de la manipulation du processus électoral et des institutions pour servir les intérêts personnels du Président Alpha Condé », a réclamé le FNDC.
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