Poursuivi pour diffamation par voie de presse, par le ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, le journaliste du site d’information Conakrylive.com est placé sous mandat de dépôt à la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Dans une déclaration commune, lue ce mercredi 27 mars 2019, le syndicat et les associations de la presse privée de Guinee ont déploré cette arrestation arbitraire qui viole la loi sur la liberté de la presse et constitue une entrave à la démocratie en Guinée. « Les organisations professionnelles de médias en Guinée AGUIPEL, URTELGUI, REMIGUI, AGEPI, UPLG, APAC, UFSIG et SPPG ont appris avec indignation l’arrestation mardi 26 mars 2019 du journaliste Lansana CAMARA, directeur de publication du site www.conakrylive.info et correspondant de l’agence de presse Chine Nouvelle. Lansana Camara après plusieurs jours d’audition à la DPJ a été placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry pour « Diffamation par voie de presse » suite à une plainte du ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger. Les organisations professionnelles de médias en Guinée déplorent cette arrestation arbitraire qui allonge la liste des cas de violation de la liberté de la presse alors que la dépénalisation des délits de presse est consacrée en République de Guinée (Loi Organique L002 du 22 Juin 2010). Les organisations professionnelles de médias en Guinée prennent à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette autre atteinte grave à la liberté de la presse. » A exprimé Amadou Touré, journaliste.
Par conséquent, elle exige la libération immédiate et sans condition du journaliste et invite les autorités sécuritaires et judiciaires en charge du dossier au respect de toute la procédure avant de menacé de declacher des actions. « Les organisations professionnelles de médias en Guinée exigent la libération immédiate et sans condition du journaliste Lansana CAMARA. Faute de quoi, les organisations professionnelles de médias en Guinée AGUIPEL, URTELGUI, AGEPI, REMIGUI, APAC, UPLG, UFSIG et SPPG se réservent le droit d’entreprendre, dans les heures qui suivent, des actions vigoureuses en vue d’obtenir la libération du journaliste Lansana Camara. Par conséquent, elles demandent à la presse nationale de rester mobilisée pour contrer ce qui apparait comme une réelle menace à l’exercice du métier de journaliste en Guinée.
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