Avec pour seul objectif défier les forces de l’ordre, c’est le motif que s’est fixé ce lundi 24 décembre.2018, les enseignants grevisted. Après leur départ de l’aéroport international Conakry Gbessia, un dispositif sécuritaire s’est vite dressé devant eux. Sur les lieux une discussion s’engage entre les deux parties « Reculez et retournez-vous, » ordonne un des commandants avec un ton ferme. « Nous ne sommes pas prêt à reculer, nous revendiquons notre droit, nous avons un droit de grève » rétorque un enseignant. Ces hommes de la craie continuent leur chemin, jusqu’au niveau de Dabondy. Là les altercations commencent, les gaz lacrymogènes ne tardent à pleuvoir sur les manifestants.
La foule est dispersées, chacun se cherche et trouve une voie qui lui est favorable. Après cette débandade, les enseignants se retrouvent au siège du SLECG. « C’est une manière de dire au premier ministre que nous ne pouvons accepter que nos salaire soient gelés. Le SLECG est prêt à aller jusqu’à la victoire finale. Ils sont entrain de violer la loi et il n’ya aucune loi qui interdit la grève en Guinée » s’insurge Amara Mansa Doumbouya contre les autorités.
Au vu de ces agissements, la crise au sein de l’éducation guinéenne, est loin de connaitre son épilogue. Cependant l’année scolaire continue à avancer.
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