Depuis plusieurs décennies, nombreux jeunes africains meurent de soif et de faim dans le désert ou se noient dans la méditerranéenne en courant vers l’Eldorado, que représente l’Europe à leur yeux. Face à cette problématique les jeunes de l’espace CEDEAO se sont déterminés à jouer leur partition dans la prévention et l’éradication de ce drame.
Un an après Bamako, la capitale guinéenne a été retenue pour la tenue de cette 2ème édition. Une opportunité d’échanger, d’informer, sensibilisée et faire la promotion de l’entreprenariat jeune.
‘’La migration irrégulière et les défis de l’entreprenariat jeune dans l’espace CEDEAO’’, est le thème central de cette 2eme édition. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce vendredi 14 septembre 2018 à Conakry présidée par le ministre de la jeunesse et l’emploi Mouctard Diallo.
Dans son intervention le président National de la Jeunesse CEDEAO Guinée Aboubacar Dorah Koita a fait savoir des conditions dans la quelle la capitale guinéenne a été choisi pour abriter cette rencontre.
« Il y’a un an à Bamako, que nous avons rendu possible la première édition de cet événement régional avec confiance, détermination et fois dans l’avenir autour du rôle de la jeunesse dans l’intégration et la sécurité de notre espace commun. Nous voici à nouveau réunis, cette fois ci à Conakry pour discuter et échanger sur des problématiques qui minent notre espace durant trois (3) jours. » A- t- il expliqué.
Pour le ministre de la jeunesse et de l’emploi jeunes, cette thématique est une opportunité de trouver les piste des solutions nécessaire afin de trouver ensemble des solutions aux fléaux, qui minent notre espace commun, dans le contexte actuel ou nos Etats se fragilisent par divers conflits et voient l’apparition de nouvelles menaces telles que l’immigration clandestine, le chômage endémique, l’incivisme et le terrorisme dont les principaux acteurs et victimes sont des jeunes. Selon Mouctar Diallo, c’est pour pourquoi, nous devons nous inscrire dans une démarche de sincérité de reconnaitre nos lacunes, courages de prendre nos responsabilités de se remettre au travail, de construire ensemble, une vision claire de la CEDEAO. Si nous attendons 40, 50 à 60ans pour nous mettre en marche, nous risquerons d’avoir beaucoup de surprises, on ne pourra rien apporter à l’Afrique, car, il faux semer pour récolter.
Une rencontre, qui prend fin ce lundi 17 septembre 2018.
Oumar Sow
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