Le numéro deux du conseil militaire au pouvoir au Soudan a promis ce dimanche 16 juin la peine de mort aux auteurs de la dispersion d’un sit-in de manifestants qui a fait des dizaines de morts et provoqué un tollé international.

Le général Mohammed Hamdan Daglo, dit “Hemeidti”, est à la tête des Forces de soutien rapide (RSF), des paramilitaires accusés par les chefs de la contestation et des ONG d‘être à l’origine de la dispersion du sit-in le 3 juin et de la répression qui a suivi.

Jeudi, le Conseil militaire de transition a reconnu pour la première fois avoir ordonné la dispersion du sit-in le 3 juin, en regrettant des “erreurs qui se sont produites”.

“Nous travaillons dur pour envoyer à la pendaison ceux qui ont fait ça”, a lancé le général Daglo, pointant du doigt “toute personne qui a commis une erreur ou un abus (…)”, lors d’une allocution retransmise à la télévision publique.

“En ce qui concerne la dispersion du sit-in, on ne va pas vous décevoir, ni décevoir les familles des martyrs”, a-t-il lancé.

Des milliers de manifestants participaient à ce sit-in devant le QG de l’armée à Khartoum pour réclamer un transfert du pouvoir aux civils, après le renversement le 11 avril du président Omar el-Béchir par l’armée.

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