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Déguerpissement Kaloum : des locataires l’immeuble printanier délogés

Les habitants de l’immeuble printanier, situé à Kaloum-Almamya ont était deguerpi ce vendredi 07 décembre 2018 par les agents de la sécurité. Une opération de libération des lieux, qui selon les victimes a été commanditées par le gouvernement. Sommé de quitter les lieux, ces occupants parlent d’une violation de procédure conformément à la loi, qui régit le patrimoine bâti public.

Mariam Diakité ainsi que ses colocataires ont été sommé très tôt ce vendredi matin par un contingent de gendarmes armes au point, qui leur ont demandé de libérer les logements qu’ils occupent. « Depuis 5h du matin, on a vu un groupe de la gendarmerie ici, qui sont venus nous déguerpir, sans aucune pièce justificative. Mais le plus equerant, c’est quoi nous sommes au niveau de la justice, comment est-ce que notre adversaire peut nous faire déguerpir avec la gendarmerie pendant que la justice n’a pas tranchée » a expliqué Babady Coumbassa, tenancier d’une boutique.

L’une des victimes ne nie pas le faite, que le bâtiment soit un patrimoine de l’Etat. Mais toutefois, elle déplore du fait que le patrimoine bâti public le cède à un particulier en la personne de Hadja Niouma Traoré. Pour Mariam Diakité, la loi  autorise si vous avez passé 10 ans dans un bâtiment de l’Etat, vous avez le droit de faire un bail. Donc, vous êtes prioritaire si l’Etat voulais  bailler ce bâtiment. « Dans cette affaire là, nous n’avons pas été consulté. C’est pourquoi nous avons porté plainte contre le patrimoine bâti, qui l’a cédé à un particulier, parce que la loi dit que si l’Etat en a besoin de ses bâtiment pour l’utilité publique par exemple pour bâtir un hôpital où une école, dans ce cas on recase ceux qui sont la dedans où on les dédommage à hauteur du prix d’une maison. C’est-à-dire, une commodité où ils peuvent vivrent décemment. Mais cela n’a pas été fait » a fustigé Mariam Diakité, victime.

Face à cette situation, Me Moussa Sidibé, avocat de l’une des victimes n’entend pas lâcher prise. Il promet d’entreprendre toutes les voies légales possibles pour mettre en cause cette décision.

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