Au moins neuf personnes sont mortes dans un violent incendie qui fait rage depuis jeudi dans le nord de la Californie tandis que, plus au sud, la célèbre station balnéaire de Malibu est menacée par un autre foyer qui se propage rapidement.
« C’est mon triste devoir de confirmer que nous avons maintenant un total de neuf morts », à déclaré vendredi soir Korey Honea, le shérif du comté de Butte.
Les hommes du shérif ont découvert jeudi cinq victimes dans la ville de Paradise, au nord de la capitale Sacramento, dont les 26.000 habitants avaient tous reçu l’ordre d’évacuer.
Quatre victimes étaient dans leurs véhicules et une autre était sur le sol, tout près. « En raison de leurs brûlures, ces personnes qui tentaient de s’enfuir n’ont pas pu être immédiatement identifiées », ont précisé vendredi les services du shérif.
Trois morts ont été découverts vendredi à l’extérieur d’une maison et un autre à son domicile.
Des dizaines d’autres personnes étaient portées disparues.
A près de 600 km plus au sud, près de Los Angeles, la ville de Malibu était en état d’alerte en raison d’un violent incendie qui avait démarré la veille à une vingtaine de kilomètres au nord.
Plusieurs célébrités, nombreuses à vivre dans cette région cossue, ont dû évacuer, comme Kim Kardashian, l’actrice Alyssa Milano et le réalisateur mexicain Guillermo del Toro.
Au total, près de 150.000 personnes devaient évacuer en Californie.
– Vents violents –
Dans le nord de la Californie, les enquêteurs ont continué vendredi à chercher d’autres victimes éventuelles de l’incendie baptisé « Camp Fire » mais leur travail était rendu particulièrement difficile par les conditions sur place, le feu étant loin d’être circonscrit.
Petite ville assez isolée, Paradise a été partiellement détruite par l’incendie, qui s’est déclaré jeudi matin. Alimenté par des vents violents, le sinistre s’est propagé à grande vitesse, couvrant la ville d’épaisses fumées et de cendres. Il a ravagé plus de 280 km2, selon le département des pompiers de Californie, Cal Fire.
Des centaines de maisons ont été détruites, ainsi qu’un hôpital, une station-service, de nombreux véhicules et plusieurs restaurants. Du Blackbear Diner, il ne restait ainsi plus que l’enseigne « Welcome to Bearadise », a constaté un photographe de l’AFP.
« Je pense que nous avons perdu un lycée et au moins l’une des écoles élémentaires », a ajouté la maire de Paradise, Jody Jones, citée par le journal Los Angeles Times.
Plus de 2.200 pompiers se battaient contre les flammes, soutenus par des hélicoptères et des camions-citernes.
Au moins neuf personnes sont mortes dans un violent incendie qui fait rage depuis jeudi dans le nord de la Californie tandis que, plus au sud, la célèbre station balnéaire de Malibu est menacée par un autre foyer qui se propage rapidement.
« C’est mon triste devoir de confirmer que nous avons maintenant un total de neuf morts », à déclaré vendredi soir Korey Honea, le shérif du comté de Butte.
Les hommes du shérif ont découvert jeudi cinq victimes dans la ville de Paradise, au nord de la capitale Sacramento, dont les 26.000 habitants avaient tous reçu l’ordre d’évacuer.
Quatre victimes étaient dans leurs véhicules et une autre était sur le sol, tout près. « En raison de leurs brûlures, ces personnes qui tentaient de s’enfuir n’ont pas pu être immédiatement identifiées », ont précisé vendredi les services du shérif.
Trois morts ont été découverts vendredi à l’extérieur d’une maison et un autre à son domicile.
Des dizaines d’autres personnes étaient portées disparues.
A près de 600 km plus au sud, près de Los Angeles, la ville de Malibu était en état d’alerte en raison d’un violent incendie qui avait démarré la veille à une vingtaine de kilomètres au nord.
Plusieurs célébrités, nombreuses à vivre dans cette région cossue, ont dû évacuer, comme Kim Kardashian, l’actrice Alyssa Milano et le réalisateur mexicain Guillermo del Toro.
Au total, près de 150.000 personnes devaient évacuer en Californie.
Dans le nord de la Californie, les enquêteurs ont continué vendredi à chercher d’autres victimes éventuelles de l’incendie baptisé « Camp Fire » mais leur travail était rendu particulièrement difficile par les conditions sur place, le feu étant loin d’être circonscrit.
Petite ville assez isolée, Paradise a été partiellement détruite par l’incendie, qui s’est déclaré jeudi matin. Alimenté par des vents violents, le sinistre s’est propagé à grande vitesse, couvrant la ville d’épaisses fumées et de cendres. Il a ravagé plus de 280 km2, selon le département des pompiers de Californie, Cal Fire.
Des centaines de maisons ont été détruites, ainsi qu’un hôpital, une station-service, de nombreux véhicules et plusieurs restaurants. Du Blackbear Diner, il ne restait ainsi plus que l’enseigne « Welcome to Bearadise », a constaté un photographe de l’AFP.
« Je pense que nous avons perdu un lycée et au moins l’une des écoles élémentaires », a ajouté la maire de Paradise, Jody Jones, citée par le journal Los Angeles Times.
Plus de 2.200 pompiers se battaient contre les flammes, soutenus par des hélicoptères et des camions-citernes.
Un restaurant détruit par les flammes dans la ville de Paradise (nord de la Californie) le 8 novembre 2018
« L’ampleur de la destruction que nous avons vue est vraiment incroyable et à fendre le coeur », a dit Mark Ghilarducci, du bureau des services d’urgence du gouverneur de Californie.
L’état d’urgence a été décrété dans le comté de Butte et des ordres d’évacuation ont été émis pour plusieurs villes voisines.
A Malibu, une trentaine de maisons ont brûlé et le « Woolsey Fire » a déjà consumé une cinquantaine de km2 de terrain.
– « Moments très stressants » –
Les évacuations concernent le nord de la station balnéaire, célèbre pour ses plages de sable blanc.
Une partie de la ville de 12.000 habitants est sans électricité et les télévisions locales montraient vendredi de longues files de voitures qui quittaient la ville par la route côtière, l’unique voie de sortie vers Los Angeles.
« J’habite à Malibu depuis 23 ans, depuis que je suis née, et j’ai vu les flammes arriver des montagnes au-dessus de la maison » a témoigné auprès de l’AFP Heili Hoffmann. « J’ai senti les arbres brûler, et je savais qu’il fallait que je parte, pour ma sécurité. »
L’incendie s’était déclaré près de la ville de Thousand Oaks, où un ancien soldat a ouvert le feu mercredi soir dans un bar, tuant douze personnes avant de se suicider.
Les secours d’urgence ont ainsi dû faire face aux deux catastrophes à quelques heures d’intervalle.
« Nous vivons des moments très stressants », a expliqué la responsable du comté de Ventura, Linda Sparks. « De nombreux membres des premiers secours n’ont pas dormi et comme il y a d’autres incendies dans l’Etat de Californie, nous n’avons pas reçu autant d’aide que nous souhaitions ».
Un autre incendie, « Hill Fire », a brûlé 24 km2 de terrain à l’ouest de Thousand Oaks, mais son activité a diminué vendredi, selon les pompiers.
La Californie a été frappée depuis la fin de l’année 2017 par de nombreux incendies, rendus particulièrement violents par la sécheresse et les conditions climatiques, qui ont fait plus d’une dizaine de morts.
En septembre, le « Mendocino Complex » avait été maîtrisé après près de deux mois de lutte. Il avait ravagé près de 190.000 hectares, devenant le plus grand feu de forêt dans l’histoire récente de cet Etat.
En juillet et août, huit personnes, dont trois pompiers, avaient par ailleurs péri dans l’incendie « Carr », qui avait sévi dans la région de Redding. Il avait détruit 93.000 hectares avant de pouvoir être éteint, après six semaines de lutte.