Depuis près de deux semaines la Guinée est engagée dans l’installation des conseillers communaux et leurs exécutifs. Un travail, qui parfois se déroule dans un contexte de trouble.
Conséquence des tensions sont parfois signalées dans certaines villes de l’intérieur du pays. Quelques localités font exeception à ces contestations. Face à cet état de fait, des leaders politiques de l’opposition parlent de non respect des accords du 08 aout dernier et ont déclaré ce lundi 15 octobre une ville morte. Ils envisagent poursuivre cette action demain mardi et une marche pacifique le jeudi 18 octobre.
Interrogé ce matin chez les « Grandes Gueules », le premier ministre, chef du gouvernement, s’est prononcé sur la question.
« Nos adversaires de l’opposition s’énervent un peu, ils appellent à une ville morte, c’est leur droit. Encore une fois je précise, que le droit de vaquer à ses affaires est privé, de ne pas travailler si on est employé, est reconnu par la constitution. Mais cela ne devra pas conduire à des violences. Vous pouvez refuser d’aller au travail pour observer la ville morte, c’est votre droit. Mais vous n’avez pas le droit de poser des barricades pour empêcher les autres citoyens de vaquer à leurs affaires. Si vous le faite, vous trouverais le gouvernement sur votre chemin, pour vous appliquer la rigueur de la loi » a laissé entendre Dr Ibrahima Kassory Fofana.
Oumar Sow
(00224) 622-209-207
Sow88oumar@gmail.com